ÉVOLUTION :

SCIENCE OU FICTION ?

 

Chapitre 6

 

Richard Johnston (traduit de l’anglais)
Titre original: “Evolution: Fact or Fable”

 

Macroévolution ou microévolution ?

 

 

 

La microévolution existe, mais c’est un processus qui est diamétralement opposé à celui proposé par la théorie de l’évolution.

 

L’évolution biologique existe-t-elle ? La réponse est oui ! Cependant, le type d’évolution qui a pu être constaté n’a rien à voir avec l’évolution qu’on enseigne aujourd’hui comme un fait établi.

Il faut savoir qu’il y a deux types d’évolution : la microévolution et la macroévolution. On constate que la microévolution survient au sein même des espèces, soit lorsque de petites adaptations ont lieu par rapport à l’environnement, soit par le biais de la reproduction sélective. La notion de macroévolution, selon laquelle une espèce peut évoluer en une autre espèce, est le processus qu’on désigne généralement sous le nom de théorie de l’évolution. Or on n’a encore jamais observé d’exemple concret de ce second type d’évolution.

On peut constater la microévolution dans le fait qu’il existe de nombreuses races de chiens. (voir illustration ci-dessous) L’éventail des races canines est très large : cela va du minuscule chihuahua à l’énorme Saint Bernard, en passant par toutes les tailles et formes imaginables. En tout cas, une chose est certaine : ce sont tous des chiens. Il n’y a jamais eu un seul cas de chien qui ait évolué pour donner naissance à un chat, à un cheval ou à quelque autre espèce que ce soit. Cela tient au contenu unique des informations transmises par l’ADN du chien.

        
 

 

L’ancêtre commun

 

La science fait régulièrement de nouvelles découvertes sur l’ADN et les codes d’informations contenus dans les génomes des espèces. S’il n’existe pas de mécanisme biologique permettant d’ajouter des informations à l’ADN, par contre on sait que des informations peuvent se perdre. Pour qu’il puisse y avoir macroévolution, c’est-à-dire pour qu’une espèce se transforme en une autre espèce, il faudrait que des informations soient ajoutées, ce qui, nous le répétons, est impossible à réaliser par des processus biologiques connus. Par contre, on sait que des informations se perdent au cours du processus de microévolution. Lorsqu’un animal s’adapte à son environnement, l’information lui permettant de s’adapter était déjà présente, dès le départ, dans son ADN. Mais au cours du processus d’adaptation, l’ADN va perdre une partie de l’information, et il sera alors incapable de retourner à son état originel.
             
           On peut l’observer chez les chiens. Tous les chiens vivant actuellement descendent du même couple ancestral qui a quitté l’Arche de Noé, il y a de cela 4300 ans. Ces ancêtres contenaient les codes d’information qui allaient donner naissance aux très nombreuses races existant aujourd’hui. Pourtant, si vous preniez des chiens de n’importe quelle race, des caniches, des bassets, ou des bergers allemands, et que vous leur appliquiez des critères de reproduction sélective, vous ne parviendriez pas à retourner à la race d’origine des deux ancêtres. Il faut savoir qu’au fur et à mesure que les chiens se sont reproduits pour donner naissance à de nouvelles races, ils ont perdu des informations sans lesquelles il leur est impossible d’inverser le processus. Le réservoir d’informations originel, de plus grande complexité, s’est trouvé simplifié du fait qu’une partie de ces informations ont été éliminées au fur et à mesure du processus de microévolution.
       Les évolutionnistes prétendent que la microévolution (autrement dit les adaptations au sein de chaque espèce) constitue la preuve de la macroévolution, mais c’est absolument faux. En réalité, le processus de microévolution fonctionne à l’inverse du mécanisme présenté par les évolutionnistes comme étant le moteur de la macroévolution.
             
Une miniaturisation absolument éblouissante [1]

­-- Par le Professeur Werner Gitt [2]

 

Les cellules du corps humain peuvent produire au moins 100 000 types de protéines différentes, ayant toutes une fonction unique. L’information requise pour fabriquer chacune de ces molécules complexes est contenue dans la fameuse molécule d’ADN.

Nous croyons accomplir des prodiges de technologie en parvenant à stocker des informations d’une très haute densité sur des disques durs d’ordinateur, des puces électroniques et des cédéroms. Pourtant, tous ces dispositifs stockent l’information sur une surface plane, alors que l’ADN la conserve en trois dimensions. C’est de loin le mécanisme de stockage d’informations le plus dense de l’univers.

Voyons un peu quelle quantité d’informations pourrait contenir une tête d’épingle d’ADN. Si l’on consignait toutes ces informations dans des livres, la pile de livres serait 500 fois plus haute que la distance de la terre à la lune ! La conception d’un système de stockage d’information aussi fabuleux ne peut être que l’œuvre d’un Créateur d’une intelligence infiniment supérieure.

Sans parler de l’information proprement dite qui est stockée dans l’ADN et transmise d’une génération à l’autre d’organismes vivants. Aucune loi scientifique ne peut étayer la thèse selon laquelle la vie, avec toutes les informations qu’elle contient, aurait pu surgir d’éléments chimiques inanimés. Au contraire, toutes les lois scientifiques et, en particulier, celles des disciplines que je connais bien [l’informatique, les mathématiques et l’ingénierie de contrôle] nous disent que l’existence d’un code (comme ceux qui sont présents dans tous les organismes vivants) nous ramène invariablement à un codificateur intelligent. Lorsqu’on considère la question à la lumière de l’ADN, le récit de la Création décrit dans la Genèse est tout à fait logique et d’une grande cohérence avec les preuves fournies par la science.

 

 

 

 

 

 

 

 


La molécule d’ADN

 

 

 

 

 

Improbables probabilités [3]
-- Par Don Batten [4]

 

Les évolutionnistes ne manquent pas de reconnaître qu’au vu des calculs de probabilités, l’argument selon lequel la vie n’aurait pas pu surgir par des processus naturels, mais qu’elle a dû être créée, est un argument de taille. En admettant l’hypothèse que tous les ingrédients aient été présents au départ, la probabilité de la formation d’une simple cellule fonctionnelle due au hasard est estimée [5] comme étant inférieure à 1 sur 1057800. Cela représente une chance sur un nombre qui comporte 57 800 zéros. Il faudrait remplir 11 pages de caractères d’imprimerie pour imprimer ce chiffre. Pour vous donner un ordre de grandeur, on estime à environ 1080 (un 1 suivi de 80 zéros) le nombre d’électrons dans tout l’univers. Même si chaque électron de notre univers représentait un autre univers de la même taille que le nôtre, cela ne ferait toujours « que » 10160 électrons.

Ces chiffres défient l’entendement. Fred Hoyle, le célèbre mathématicien et astronome britannique, s’est servi d’analogies pour traduire l’immense complexité du problème. Par exemple, Hoyle estime que la probabilité de la formation d’une seule protéine indispensable à la vie est comparable à la probabilité suivante : imaginons que le système solaire soit peuplé d’aveugles qui joueraient tous avec un Rubik’s cube et qui parviendraient tous à le remettre en ordre simultanément. [6] Et encore ne s’agit-il là que de la probabilité d’obtenir une seule des 400 protéines qui entrent dans la composition d’une cellule élémentaire hypothétique proposée par les évolutionnistes ! (Les vraies bactéries « simples » en existence comportent environ 2000 protéines et sont immensément complexes). Comme le fait justement remarquer Hoyle, il faudrait également disposer du programme de la cellule qui est encodé dans l’ADN. Autant dire que la vie ne peut être le produit de processus naturels, ni le fruit du hasard.

Les créationnistes ne se contentent pas d’affirmer que la vie est un phénomène complexe, ils font valoir qu’elle est agencée d’une manière qui défie toute explication naturelle. L’agencement des protéines et de l’ADN des organismes vivants est indépendant des propriétés des éléments chimiques qui les composent — contrairement à un cristal de glace, dont la structure résulte des propriétés de la molécule d’eau. L’agencement des organismes vivants est comparable à celui d’un livre imprimé où l’information n’est pas contenue dans l’encre, ni même dans les lettres, mais dans l’agencement complexe des lettres formant des mots, des mots formant des phrases, des phrases formant des paragraphes, des paragraphes formant des chapitres et des chapitres qui composent le livre. Ces composants du langage écrit sont comparables aux acides nucléiques, aux codons, aux gènes, aux opérons, aux chromosomes et aux génomes qui constituent le programme génétique des cellules vivantes. La structure des organismes vivants est incontestablement la marque d’une création intelligente.

 

Ne manquez surtout pas le prochain chapitre : Les mutations

Si vous avez aimé cet article, pourquoi ne pas vous abonner à notre revue « Activé », en nous contactant par e-mail ? Vous pouvez également visiter les sites : active@activated.org (anglais) Ou : www.thefamilyeurope.org/fr (français)

 



[1] Extraits d’un article original publié dans Création Ex Nihilo 20(1):6, édition de Décembre 1997-Février 1998.

[2] Le Docteur Werner Gitt est un spécialiste de l’information. Il est directeur de l’Institut fédéral allemand de physique et de technologie (Physikalisch-Technische Bundesanstalt, Braunschweig) où il enseigne et tient la fonction de doyen de la faculté des Technologies de l’Information. Le Docteur Gitt est l’auteur de nombreux articles scientifiques dans les domaines de l’informatique, des mathématiques, et de l’ingénierie en contrôle. Il est par ailleurs l’auteur de plusieurs ouvrages créationnistes.

 

[3] Extraits de Création Ex Nihilo 17(2):14-15, édition de Mars-Mai 1995.

 

[4] Le Docteur Donald James Batten est un agronome australien créationniste. Il a obtenu un doctorat en sciences de la faculté d’agronomie et d’horticulture de l’université de Sydney. Comme spécialiste de la physiologie des plantes, il a travaillé au laboratoire d’état du New South Wales pendant 18 ans avant de devenir consultant en horticulture dans le privé tout en poursuivant ses travaux à la Creation Science Foundation de Brisbane, en Australie.

 

[5] D.A. Bradbury, 'En réponse à Landau et Landau' Création/Évolution 13(2):48-49, 1993.

[6] F. Hoyle, 'Le big bang en astronomie' New Scientist, 92(1280):527, 1981.